« Je n’ai pas fait de PACTE »: Léon Ahossi s’explique sur sa démission du parti Les Démocrates ‎

Politique

‎Invité sur BIP Radio, Léon Ahossi, ancien vice-président du parti Les Démocrates, a brisé le silence sur sa démission. Dans un ton posé mais ferme, il a tenu à clarifier les raisons de son départ, tout en réaffirmant son attachement aux valeurs du parti.

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‎Tout d’abord, sa démission est une décision qu’il dit avoir prise il y a déjà plusieurs mois, même si elle n’a été rendue publique que récemment. « Ma démission date de plus de TROIS MOIS et comme c’est maintenant que leur calendrier leur permet de l’annoncer, je l’accepte », a-t-il déclaré. Il insiste sur le fait qu’il n’a jamais été lié par un quelconque accord formel avec le parti. « Je n’ai pas fait de PACTE avec le parti Les Démocrates, c’est un libre engagement et lorsque ça ne va pas, on tire la sonnette d’alarme et on finit par prendre sa décision. Je n’ai pas manqué de tirer la sonnette d’alarme… », a-t-il expliqué. Malgré son départ, il a de l’estime pour le parti et souhaite qu’il continue à jouer un rôle important sur la scène politique. « Mon plus grand SOUHAIT, c’est que le parti Les Démocrates aille à l’Assemblée nationale… », a-t-il confié.

‎Interrogé sur son avenir politique, il dit qu’il ne compte pas rejoindre un autre parti. « Je n’ai aucun point de chute. Ce n’est pas à mon ÂGE que je me suis dit que je voulais aller à BR, UPR, Moele-Bénin, RN. Non, non, non. C’est terminé. Oui, oui, oui. C’est d’ailleurs pour ça que je ne suis pas candidat aux élections législatives. J’ai fini avec ces petits débat-là… ». Quant aux raisons précises de sa démission, il a préféré jouer la carte de la discrétion. « Je ne veux pas entrer dans ces détails-là pour ne pas faire du tort au Parti. Mais j’ai beaucoup échangé avec le président du Parti. Je lui ai remis de main à main. J’ai dit que je ne voulais pas faire passer ça par l’enregistrement. Et puis on a ouvert un débat autour, le président et moi. Le débat n’est pas clos ». Aussi, il n’exclut pas un retour aux côtés des Démocrates si l’intérêt du pays l’exige. « Sans rancœur, si demain il y a un problème à l’Assemblée et que je dois me ranger du côté des démocrates, je le ferai sans hésiter, comme je l’ai fait depuis toujours… »

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