Le leader politique de la commune de Zè dans le département de l’Atlantique, et membre fondateur du parti Bloc Républicain, Séraphin Adjodé a organisé une conférence de presse avec ses pairs de la Plateforme des Jeunes Dynamiques du BR. Cette rencontre avec les hommes des médias a reposé sur le discours du président Talon sur l’état de la Nation mal apprécié par un parti de l’opposition. Dans une démarche magistrale soutenue d’arguments et d’exemples tangibles, il a déconstruit les contre-vérités orchestrées par les démocrates. Il a envoyé les jeunes de la commune de Zè en mission en tant que des lumières dans leurs milieux respectifs. C’était dans la salle de conférence de la Mairie de Zè.
Le premier point décortiqué par le jeune politicien est la prétendue régression agricole vantée les députés de l’opposition après le discours du président de la République. Séraphin Adjodé a soutenu que c’est très réducteur pour le parti Les Démocrates d’apprécier la régression agricole sur un seul ‘’indicateur d’affluence’’, dans une seule filière. Le conférencier a mis l’accent sur d’autres filières comme celles d’ananas, de maïs, anacarde… A l’en croire, la position des démocrates est insincère. « Car dans sons discours , le Chef de l’ État a déclaré que le seul secteur qui paie un lourd tribut aux crises qui agitent le monde, c’est bien le secteur agricole. Parce que les conflits et les guerres qui s’observent ici et là induisent la rareté des intrants et par conséquent, leur cherté», a-t-il illustré. En terme d’efforts, le gouvernement subventionne, dans le cadre du projet de la mécanisation agricole au Bénin, des machines et équipements agricoles à hauteur de 50%. « Ce qui fait qu’un engin de valeur de 1.000.000 FCFA est vendu à 5.000.000 FCFA», a-t-il expliqué.
Par rapport à la question de paix et démocratie qui seraient comprises au Benin, le a éclairé du fond en comble les esprits que tout ce qui est mis en place par l’actuel Gouvernement pour que le droit de chacun soit garanti. Pour lui, on est dans un État où le droit doit être dit à tout le monde sans distinction. Ainsi, la définition de la paix et de la démocratie n’est pas conditionnée à la condamnation de citoyen pour des faits établis par la justice. En outre, Séraphin Adjodé a fait savoir qu’aucun pays au monde ne serait en mesure de parler de paix et de démocratie. Pour preuve, il a cité le cas du président américain, Joe Biden qui est poursuivi aux États-Unis considérés comme un pays de grande démocratie et de paix au monde. Il en est de même pour les anciens présidents Donald Trump et Nicolas Sarkozy qui ont été poursuivis avec différents chefs d’accusation.
Considérant tout cela, le conférencier a déploré l’instrumentation dans laquelle végètent les démocrates. Par ailleurs, il n’a pas passé sous silence la question de l’énergie électrique au Benin. Selon les appréciations de l’honorable Nourénou Atchadé, le chef de l’Etat a reconnu que le Bénin a de difficultés dans le domaine énergétique, or il avait déclaré que le pays pouvait vendre de l’énergie moins chère que la Chine. Sur ce point, le membre fondateur du Bloc Républicain a rappelé que bien avant l’arrivée du Gouvernement actuel en 2016, le pays était presque sans énergie électrique. Grâce aux efforts incommensurables du Chef de l’État dans ce secteur, le Bénin a moins aujourd’hui de problème énergétique qu’hier.
Notations économiques du Bénin par les institutions internationales
Dans son discours sur l’état de la Nation, le premier Magistrat des Béninois a vanté les différentes notations des institutions économiques et qui prouvent la bonne santé économique du Bénin. Ce qui n’intéresse pas un député de l’opposition. Dans ses éclaircissements aux jeunes de la commune de Zè, Séraphin Adjodé a d’abord fait savoir que les notations des institutions internationales ne datent d’aujourd’hui. Il a, ensuite, déclaré que c’est de la mauvaise foi du parti Les Démocrates, puisque, quand ces mêmes institutions révèlent les notations négatives, cette formation l’utilise à son profit.
« C’est quand même mauvais d’être un parti qui alerte les institutions internationales sur l’inexistence d’un cadre électoral consensuel et en même temps être un parti qui refuse de reconnaître des notations économiques des institutions internationales», a-t-il déploré. Pour finir, le conférencier a fait noter qu’un parti de l’opposition ne devrait pas s’ériger en manipulateur, mais doit faire des propositions concrètes pour le bien du pays.