Le concours Miss Monde 2025, organisé en Inde, traverse une crise majeure après le départ fracassant de Milla Magee, Miss Angleterre. Dans un témoignage troublant, elle dénonce des pratiques « proches de la prostitution » : les candidates auraient été poussées à « danser pour des hommes influents » et à passer du temps avec eux en échange de dons.
Milla affirme avoir été contrainte de passer une nuit dans un cadre « dégradant », une expérience qui l’a faite se sentir « sale » et « répugnante ». Elle critique également une culture du concours centrée sur l’apparence, au détriment des projets portés par les participantes. Sur ce pan, elle évoque un système qui fait dans l’excès, où les participantes subissent une pression constante pour être parfaites. Même au petit-déjeuner, elles doivent être maquillées et habillées en robe de soirée. Quant à leurs engagements personnels, ils seraient totalement ignorés par le comité. Pour son projet, Milla Magee portait un projet de sensibilisation à la réanimation cardiorespiratoire, soutenu par prince William. Mais selon elle, cette cause n’a jamais suscité le moindre intérêt de la part des organisateurs.
Le comité Miss Monde a rejeté ces accusations, les qualifiant de « totalement infondées ». Mais ce scandale ravive de vieux souvenirs liés à d’autres polémiques dans l’univers des concours de beauté. En 2011, Amy Willerton, Miss Pays de Galles, avait révélé avoir reçu des propositions sexuelles en échange de votes lors de Miss Asia Pacific World. Et en 2009, Rachel Christie, première Miss Angleterre noire, avait dû renoncer à sa couronne après une violente altercation avec une concurrente.
Cette affaire relance une question essentielle : les concours de beauté respectent-ils réellement l’éthique et la dignité des participantes ? Et Miss Monde saura-t-il survivre à cette controverse ?
