De nouveaux détails viennent éclairer certains points d’ombre du suicide de Seho Cyrille, sous-brigadier en poste à la Compagnie Mobile d’Intervention (CMI) de Zogbo. Il s’est tiré une balle dessu, ce samedi 08 mars 2025, avec son fusil d’assaut dans sa propre chambre, alors que sa femme était sortie. Ce suicide est la réussite de la seconde tentative après une première ratée le mois dernier, lorsqu’il avait essayé de s’empoisonner avec de l’eau de javel.
En février dernier, il avait tenté de s’empoisonner avec de l’eau de javel, mais avait été secouru à temps. Après quelques jours d’hospitalisation, il était retourné à sa routine, donnant l’impression que tout allait bien. Pourtant, quelque chose n’allait manifestement pas. Ceux qui l’ont côtoyé ces derniers jours disent qu’il était toujours souriant, taquin. Mais derrière ce masque, il y avait peut-être un homme brisé, hôte d’un lourd fardeau.
Au matin du drame, sa femme était sortie, et lorsqu’elle est revenue, elle a trouvé la porte fermée de l’intérieur. Inquiète, elle a frappé à plusieurs reprises, sans réponse. C’est en entendant le téléphone de son mari sonner à l’intérieur qu’elle a compris que quelque chose n’allait pas. Aidée par des voisins, elle a défoncé la porte et est tombée sur la scène de son mari, étendu dans une mare de sang, son arme toujours près de lui.
Ce drame pose une fois de plus la question de la santé mentale dans les forces de l’ordre. Ces agents, censés protéger la population, sont parfois eux-mêmes en grande détresse, sans véritable accompagnement psychologique.Suivez plus d’actualité en vous abonnant gratuitement à notre chaîne WhatsApp👇https://whatsapp.com/channel/0029VaDRmSrJJhzhSaGmWF2c
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Berenger Hounhouegnon
