Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux, le président putschiste à la tête du Burkina Faso, Ibrahim Traoré a lancé des accusations contre le Bénin. A l’en croire, le Bénin abrite des bases françaises qui iront attaquer le Burkina Faso. Comme une réponse du berger à la bergère, le Porte-parole du Gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji a été prompt et a mis les points sur les i. Selon ce dernier, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. Il a justifié que la plupart des attaques perpétrées au Bénin sont l’œuvre des individus qui auraient quitté le Niger et Burkina Faso.Lire sa déclaration ci-dessous.
« C’est l’hôpital qui se moque de la charité. Les attaques terroristes enregistrées par le Bénin à ce jour, dont la grande majorité a été déjouée par nos Forces de défense et de sécurité, sont l’œuvre de gens venant de l’autre côté de nos frontières avec le Burkina-Faso et le Niger. C’est d’ailleurs ce qui a amené le Gouvernement du Bénin, dans sa stratégie pour contrer le phénomène, à construire pour compter de 2022, de petits camps militaires appelés bases opérationnelles avancées, dans plusieurs de nos communes frontalières.
Cela, nous ne l’avons pas caché puisque le Président de la République lui-même en a parlé devant l’Assemblée nationale dès le 8 décembre 2022.« C’est l’hôpital qui se moque de la charité. Les attaques terroristes enregistrées par le Bénin à ce jour, dont la grande majorité a été déjouée par nos Forces de défense et de sécurité, sont l’œuvre de gens venant de l’autre côté de nos frontières avec le Burkina-Faso et le Niger. C’est d’ailleurs ce qui a amené le Gouvernement du Bénin, dans sa stratégie pour contrer le phénomène, à construire pour compter de 2022, de petits camps militaires appelés bases opérationnelles avancées, dans plusieurs de nos communes frontalières.
Cela, nous ne l’avons pas caché puisque le Président de la République lui-même en a parlé devant l’Assemblée nationale dès le 8 décembre 2022.
Voilà que nos frères et voisins, pour des raisons de politique domestique, s’emploient à vouloir faire de nous la source de leurs problèmes. C’est une tendance pernicieuse, venant de militaires qui connaissent ces camps et leur vocation.
Ainsi, après le Niger, c’est au tour du Burkina Faso d’emboucher cette trompette nauséeuse de désinformation qui alimente non le patriotisme, mais plutôt la rancœur des populations et menace à terme la coexistence pacifique des peuples.
Une chose est certaine, le populisme n’a qu’une seule vertu : c’est de déplacer les problèmes en faisant semblant de les régler.
Tôt ou tard, les populations se rendront compte qu’elles ont été abusées.»