‍Radiation de Laurent Gbagbo sur la liste électorale : voici ce qu’en pense la Cour africaine des droits de l’homme

International

 

 

Les allégations de violations des droits formulées par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à l’encontre de la République de Côte d’Ivoire ont été rejetées par la Cour africaine des droits de l’homme. En effet, M. Gbagbo avait accusé l’État ivoirien d’avoir porté atteinte à plusieurs de ses droits fondamentaux dans le cadre du processus ayant conduit à sa radiation des listes électorales pour l’année 2025. Après examen, la Cour africaine a conclu que la Côte d’Ivoire n’avait enfreint aucune disposition des instruments internationaux relatifs aux droits humains.

 

Depuis 2018, Laurent Gbagbo fait l’objet d’une condamnation par contumace à vingt ans d’emprisonnement ainsi qu’à dix ans d’interdiction des droits civiques, suite au braquage de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, durant la crise post-électorale.

 

Bien que M. Gbagbo ait été acquitté en 2021 par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité, cette décision ne remet pas en cause les procédures judiciaires nationales engagées à son encontre en Côte d’Ivoire. Cette condamnation nationale, toujours en vigueur, est invoquée par les autorités électorales pour justifier sa radiation des listes électorales et son inéligibilité à l’élection présidentielle de 2025.

 

Gabin TOVONON

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