Rejet de révision de la constitution:  » Vous avez vu qu’on a tous chanté l’hymne national, il n’y a aucun problème », Assan Séibou

Politique

Pour l’auteur de la proposition, ce n’est pas un échec

Assan Séibou n’est pas déçu.

   Jeu clos! La proposition de loi portant révision de la constitution introduite par le député Assan Séibou n’a prospéré. Ses collègues députés l’ont rejetée au cours de la session du 1er mars 2024. Au micro de Bip Radio, l’auteur de la proposition a estimé que ce n’est pas un échec mais plutôt un succès car 71 députés ont compris son idée. « Ce n’est déjà pas mal et je l’avais dit quelle que soit l’issue du vote je prendrai acte ça ne me gêne pas et aussi avoir animer la vie politique c’est mon travail. Député, homme politique, c’est notre boulot d’animer la vie politique nationale», a-t-il dit.

Satisfait de ce parcours qu’à fait sa proposition, Assan Séibou dit tirer une grande satisfaction. « Je savais depuis un bon moment même au moment de déposer je vous ai dit sur votre radio qu’on ne saurait modifier la Constitution béninoise dans la situation actuelle, que si on a une collaboration des trois groupes parlementaires», soutient-il.

« D’abord mon sentiment est un sentiment de satisfaction. J’ai déposé une proposition, c’est-à-dire mes idées. J’ai demandé à mes amis ou à mes collègues députés de se prononcer là-dessus et la procédure a suivi son cours, au moins j’ai recueilli 71 députés qui sont pour qu’on examine les documents et qui trouvent de l’intérêt dans le document que j’ai déposé, c’est déjà une satisfaction. C’était mon idée personnelle.  Si je n’avais pas fait ça je serais resté avec mon idée à moi tout seul et je l’ai dit c’est un problème de la nation que je posais je ne posais pas un problème personnel. En conséquence je tire vraiment une grande satisfaction et je savais depuis un bon moment même au moment de déposer je vous ai dit sur votre radio qu’on ne saurait modifier la Constitution béninoise dans la situation actuelle, que si on a une collaboration des trois groupes parlementaires. C’est-à-dire avec l’opposition car l’opposition dispose de la minorité des blocages donc si on n’avait pas leur ouverture on ne pourrait pas le faire. Et je m’étais fondé à déposer cette proposition parce que j’estimais que c’est quelque chose qui n’introduisait pas le débat sur les fondamentaux et aussi est dans l’intérêt de nous tous et je peux même dire surtout dans l’intérêt de l’opposition parce que aussi dans mon camp il y en a qui estimaient qu’il y a des propositions dedans qui vont trop favoriser l’opposition. Ça c’est des débats internes mais il fallait le poser donc je savais que si on n’a pas cette collaboration de chacun et de tous on allait arriver à rien et l’opposition avait déjà campé sa position vous vous souvenez ils ont fait des déclarations pour dire qu’ils sont fermés mais il fallait aller jusqu’au bout pour quand même savoir combien ont pu accepter ou compris cette idée-là . Donc du point de vue personnel je vais dire que c’est un succès ce n’est pas un échec puisque j’ai eu 71 députés qui ont adhéré à mon idée. Ce n’est déjà pas mal et je l’avais dit quelle que soit l’issue du vote je prendrai acte ça ne me gêne pas et aussi avoir animer la vie politique c’est mon travail. Député, homme politique, c’est notre boulot d’animer la vie politique nationale. Pendant un mois et demi on vous a donné un sujet alors je vais pas arrêter il faut vous attendre à d’autres sujets encore je vais toujours animer la vie politique nationale et ce n’est pas opportuniste vous le savez. Oui il y avait un débat sur les parrainages sur l’ordre des élections donc j’ai profité pour dire réglons le problème en même temps, bon ce n’est pas passé. C’est bien. Vous avez vu qu’on a tous chanté l’hymne national, il n’y a aucun problème.

Quid de la suite?

Non, la suite, une fois que l’Assemblée vote le rejet de la proposition vous n’introduisez pas. Peut-être vous introduirez une autre proposition qui peut prendre ça un compte je ne sais pas mais pour ça là c’est classé. Il faudra attendre la suite d’autres choses puisque nous sommes dans une phase de règlement de ses problèmes. Nous allons nous tourner maintenant vers le code parce que le code  devait être  conditionné dans certains de ces passages aux dispositions de la Constitution.», Assan Séibou au micro de Bip Radio.

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