La réintégration des pays sahéliens (Mali, Burkina Faso et Niger) dans la CEDEAO demeure un sujet central. C’est dans cette optique que, lors du 67e sommet de l’organisation tenu dimanche dernier, une troïka ministérielle a été créée. Sa mission consiste à rouvrir le dialogue avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, désormais regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), suite à leur retrait en janvier. Malgré les divergences existantes, la CEDEAO tient à préserver les liens, notamment la libre circulation des personnes et des biens, essentielle pour nos populations. Le président sortant de la CEDEAO a d’ailleurs tendu la main en affirmant que « nos portes leur restent ouvertes pour l’unité ». De son côté, l’AES a déjà franchi des étapes importantes avec l’adoption d’un drapeau propre ainsi qu’un projet de force conjointe. Ce dialogue, qui fait suite à une première rencontre tenue à Bamako en mai dernier, revêt une importance capitale pour l’avenir de la région.
Gabin TOVONON
