L’Autorité de Régulation du Secteur de la Santé (ARS) a fait le point, le mardi 28 janvier 2025, du déploiement de son dispositif de sécurité des patients lancé le 28 mars 2024. Devant un parterre des professionnels des médias et de professionnels de la santé, Dr Lucien Dossou-Gbété, président de l’ARS, a partagé des avancées notables et des projets futurs.
Depuis le lancement du dispositif, «des efforts substantiels ont été faits pour rendre ce déploiement effectif», a souligné Dr Lucien Dossou-Gbété, Président de l’ARS. Les établissements hospitaliers et les centres de santé de premier contact à travers le pays ont adopté ce dispositif, permettant d’améliorer et de donner de meilleurs soins aux patients. «Nous espérons réduire, voire éliminer, les préjudices évitables», a-t-il ajouté, tout en précisant que l’activation complète du dispositif est prévue pour ce début d’année 2025. Il a mis l’accent sur la question des erreurs médicales. «Ça serait mentir de dire qu’il n’y en a pas», a admis Dr Lucien Dossou-Gbété. Le dispositif encourage les professionnels de santé à déclarer les erreurs non pour les punir, mais pour apprendre et éviter leur répétition. «Nous voulons corriger et diffuser les bonnes pratiques dans tout l’écosystème», a-t-il rassuré.
Pour renforcer ces progrès, un atelier de formation s’est tenu du mercredi 29 janvier au vendredi 31 janvier 2025 à l’hôtel Azalaï, au cours duquel il y a eu cinquante formateurs nationaux spécialisés en sécurité des patients.
Cet atelier de formation vise à renforcer les capacités des professionnels de la santé. Dr Jean Claver Karyo, expert régional de l’OMS, a souligné l’importance de cette démarche: «La sécurité des patients est primordiale. Nous devons tout faire pour que les soins soient les plus sûrs possible». Cet atelier a donc été, d’une part, une plateforme qui a permis aux participants d’acquérir des connaissances essentielles sur les réglementations et les bonnes pratiques en matière de santé. D’autre part, d’informer et de sensibiliser les acteurs concernant les défis actuels du secteur de la santé au Bénin, notamment en matière de qualité des soins et d’accès aux services.
Avec ces initiatives, l’ARS réaffirme son engagement à faire de la sécurité des patients une priorité nationale, en collaboration avec les experts de l’OMS et les professionnels de la santé.
Bérenger HOUNHOUEGNON