La Côte d’Ivoire est une nouvelle fois secouée par un drame au sein de ses forces de défense et de sécurité. Le chef de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de Yopougon a été retrouvé mort à son domicile, atteint par balle à la tête. Une disparition brutale qui relance les inquiétudes autour d’une succession de décès similaires enregistrés ces dernières semaines. Selon les informations rapportées par Abidjan net, l’officier de police se serait donné la mort en utilisant son arme de service. La découverte de son corps a provoqué une vive émotion dans les rangs de la police nationale, notamment à Yopougon, commune emblématique d’Abidjan où il exerçait des fonctions sensibles.
Ce décès intervient dans un contexte particulièrement troublant. Le lundi 1er décembre 2025, le commandant de brigade de la gendarmerie de Fresco, Silué Gologafolo, avait lui aussi été retrouvé mort dans son bureau, touché par balle à la tête, selon des témoins présents sur les lieux. Quelques jours plus tard, le 9 décembre 2025, un commissaire de police en service à la SOTRA a été découvert sans vie à son domicile, dans des circonstances similaires.
Trois décès, un même mode opératoire présumé, et surtout de nombreuses zones d’ombre. À ce stade, aucune conclusion définitive n’a été rendue publique par les autorités compétentes. Des enquêtes ont été ouvertes dans chacune de ces affaires afin d’établir les circonstances exactes des drames et d’écarter, ou non, toute autre hypothèse.

