La situation des Aspirants au Métier d’Enseignant continue de faire réagir les syndicalistes. Lors de la rencontre syndicats-gouvernement en prélude à la rentrée scolaire 2024-2025, les centrales syndicales sont revenues sur la situation de la catégorie d’enseignants communément appelés AME. Les Secrétaires Généraux souhaitent que le gouvernement se penche davantage sur les conditions de vie de ces enseignants au Bénin.
En effet, sur les avantages accordés aux Aspirants au Métier d’Enseignant, les syndicalistes ont reconnu l’effort fait par le gouvernement. Mais c’aurait été mieux de franchir un seul pas pour que lesdits avantages soient d’emblée pris en compte, selon le Secrétaire Général de Cosi-Benin Codjo Hinlin. Il s’agit de l’étape de reversement en ACDPE. Pour le Secrétaire Général de la CSTB, Kassa Mampo, le reversement leur est promis depuis 2022 mais n’a jamais été effectif.
« J’ai suivi les gens de la Commission Administrative Paritaire ( CAP) au niveau du primaire où ils disaient qu’on est en train d’évaluer le coût et que c’est après avoir évalué le coût qu’on va voir est-ce qu’il faut reverser tous ceux qui ont déjà fait un temps ou il faut reverser promotion par promotion. Or depuis 2022, la promesse était faite », a-t-il martelé.
« Mais c’est quand le reversement ? », a-t-il lancé aux membres du Gouvernement présents à la rencontre. À l’en croire, cette situation déteint gravement sur le quotidien des AME. « Parce que n’oubliez pas ces gens là, ils sont soucieux de cette situation au point où ils meurent tous les jours. Plus de 200 AME sont morts depuis 2019 à aujourd’hui », a livré le syndicaliste.
Il a souhaité que le gouvernement mette en application sa décision de reversement des