Le député du Bloc Républicain, Armand Gansè a été reçu sur Zone Franche de la chaîne de télévision Canal 3, le dimanche 21 avril 2024. Il a abordé divers sujets dont le vote de la loi d’amnestie pour la sortie de la prison de Joël Aïvo et de Reckya Madougou.
La proposition de loi d’amnestie aboutirait-elle à l’Assemblée Nationale ? Sur cette question, l’ancien directeur général de la Sogema a essayé d’apporter des éléments de réponses.
En effet, selon l’invité de Canal 3, cette proposition de loi qui est inscrite parmi les 25 points à l’ordre du jour de la première session ordinaire de l’année 2024, a des chances d’aboutir. Mais à condition que les députés du parti Les Démocrates, initiateurs de ladite loi, s’approchent de leurs collègues de la majorité parlementaire. En d’autres termes, une négociation s’avère indispensable. « A l’Assemblée Nationale, ce sont les jeux de coulisses qui se font. Ceux qui sont dépositaires de cette loi connaissent les négociations qu’ils doivent engager pour faire voter leur loi », a-t-il fait comprendre. Il a ensuite dénoncé le caractère réfractaire de l’opposition qui ne mène aucune démarche de négociation.
L’autre point craint par l’opinion publique, est la position du Chef de l’État qui est à l’antipode de pardon à Reckya Madougou. Mais pour Armand Gansè, le jeu est possible. Il a mis en lucarne la démarche de persuasion que pourraient enclencher les députés qui soutiennent les actions du Chef de l’État. « Nous pouvons encore convaincre le chef de l’État s’il y a eu des négociations à l’Assemblée Nationale. Mais on n’a pas encore été approché pour engager des démarches », a souligné le député du Bloc Républicain.
A l’opposition d’engager alors des négociations.
