Soupçonné d’avoir vendu du carburant aux djihadistes: un revendeur d’essence frelatée devant la CRIET 

Société

 

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a examiné, ce lundi 26 mai 2025, le dossier d’un revendeur d’essence frelatée. Il est accusé d’avoir vendu du carburant à des groupes terroristes. Placé en détention préventive, il risque jusqu’à six mois de prison ferme.

 

Devant les juges, le prévenu a plaidé non coupable. Il a affirmé que l’essence retrouvée sur lui, un bidon de 25 litres, était destinée à son propre stock et non à des activités suspectes. «C’était pour mon stock. Je revenais de Gomaprou, où je m’approvisionne», a-t-il expliqué à la barre. Mais ses propos n’ont pas suffi pour convaincre le ministère public. Selon le substitut du procureur, cette version de l’accusé est différente de ce qu’il avait dit lors de son interpellation, ce qui jette le doute sur sa défense.

 

Son avocat, Maître Affoukou, plaide la relaxe et insiste sur l’absence de preuves. «Aucune preuve ne démontre que ce carburant était destiné à des terroristes», a-t-il affirmé. Pour lui, les véritables fournisseurs des djihadistes transportent des cargaisons bien plus importantes.

 

Le prévenu retourne en cellule en attendant le verdict, prévu pour le 7 juillet prochain.

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