Suspension du SYNAREB de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin : Félix AVLESSI fustige la violation des dispositions de la CGTB

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Dans un entretien accordé à la presse, mercredi 8 octobre 2023, le Secrétaire Général du Syndicat National pour la Relève de l’Enseignement à la Base (SYNAREB), Félix AVLESSI a donné ses versions des faits suite à la décision de suspension du Syndicat dont il est responsable, de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (CGTB). A l’en croire, en optant pour la suspension du SYNAREB et de son Secrétaire Général de la CGTB, Moudassirou BACHABI a délibérément violé les textes de la Confédération. Il a lancé appel pressant à ce dernier.

Dans ses explications, le Secrétaire Général du SYNAREB, Félix AVLESSI a évoqué les raisons qui ont motivé le premier responsable de la CGTB, Moudassirou BACHABI à écarter certains Syndicats et leurs Secrétaires Généraux, dont le SYNAREB. « Le Secrétaire Général de la CGTB reproche aux SYNAREB et son Secrétaire Général le fait que le Syndicat ait déposé son dossier de candidature au sein d’une Coalition des syndicats du MEMP pour les élections professionnelles sectorielles », a-t-il fait savoir. Il a précisé que le dossier du SYNAREB bien étant à jour, avait été écarté par un groupe de Syndicats minoritaires pour un règlement de compte lié à la crise de la Commission Administrative Paritaire (CAP/MEMP). Mais en réalité, « Pour ce qu’on nous reproche, le Secrétaire Général du SYNAREB, SG SYNAREB, TGA SEN CGTB et son organisation syndicale n’en sont pour rien », a-t-il ajouté. S’appuyant sur les dispositions des textes régissant la CGTB, Félix AVLESSI a plutôt fait référer à l’esprit légal. « Or l’article 11 des statuts de la CGTB stipule que : ‘’Les organisations syndicales membres de la CGTB restent et demeurent égales au sein de la Confédération et gardent leur autonomie organisationnelle. De même, les dispositions de la loi et des décrets indiquent que les présentes élections ne concernent que les syndicats de base ‘’ », a-t-il cité. Il a en outre déploré le caractère imposant du Secrétaire Général de la CGTB. « Avec une minorité de Syndicats, le SG de la CGTB pense s’imposer faisant de la voix de cette minorité et la sienne, la ligne et l’image de la CGTB. C’est ce que dénonce la majorité en allant s’adhérer à la Coalition des syndicats des Travailleurs du MEMP (Co-SynTraMEMP) pour retrouver les noms de leurs organisations syndicales et leurs Secrétaires Généraux cités, vilipendés, … d’être suspendus », a-t-il dit. Pour finir, il a invité le Secrétaire Général de la CGTB à revenir en de meilleurs sentiments pour le bien de la Confédération.
Lire ci-dessous son entretien

Journaliste : Dites-nous-en quelques phrases, ce qu’on vous reproche… ?

SG Félix AVLESSI : Monsieur le Journaliste. Avant tout propos, je voudrais inviter les militantes et militants du SYNAREB (Syndicat National pour la Relève de l’Enseignement à la Base) et tous les enseignants au calme et à la sérénité.
En réponse à vos préoccupations :

Le Secrétaire Général de la CGTB reproche aux SYNAREB et son Secrétaire Général le fait que le Syndicat ait déposé son dossier de candidature au sein d’une Coalition des syndicats du MEMP pour les élections professionnelles sectorielles. Le dossier du SYNAREB bien étant à jour, avait été écarté par un groupe de Syndicats minoritaires pour un règlement de compte lié à la crise de la Commission Administrative Paritaire (CAP/MEMP). Pour ce qu’on nous reproche, le Secrétaire Général du SYNAREB, SG SYNAREB, TGA SEN CGTB et son organisation syndicale n’en sont pour rien.

Faites-nous part de vos versions des faits…

Concernant notre version des faits, il faut retenir essentiellement que :
– Depuis que les élections professionnelles sectorielles étaient annoncées au MEMP, la SG de la CGTB n’a rien fait pour organiser sa troupe (Syndicats du MEMP affiliés à la CGTB).
– Le SG de la CGTB s’est appuyé seulement sur une minorité de Syndicats parce qu’il veut jouer à la prolongation de la crise liée à la CAP/MEMP. Cette minorité n’ayant produit aucun résultat, le SG BACHABI Moudassirou a pris le devant des choses.

– C’est seulement le samedi 14 octobre 2023 qu’une réunion a été convoquée pour demander les syndicats qui souhaitent aller aux élections dans une alliance. L’unanimité n’était pas faite autour d’une alliance parce que pour certains, il y a rétention d’informations et manque d’organisation. La majorité des syndicats n’étant pas convaincue et se sentant menacée, a déposé son dossier seul ou dans une alliance de son choix. C’est ce pourquoi le SG de la CGTB dit vouloir sanctionner les syndicats affiliés pour avoir agi ainsi.

– Or l’article 11 des statuts de la CGTB stipule que : « Les organisations syndicales membres de la CGTB restent et demeurent égales au sein de la Confédération et gardent leur autonomie organisationnelle ».

De même, les dispositions de la loi et des décrets indiquent que les présentes élections ne concernent que les syndicats de base.
– Avec une minorité de Syndicats, le SG de la CGTB pense s’imposer faisant de la voix de cette minorité et la sienne, la ligne et l’image de la CGTB. C’est ce que dénonce la majorité en allant s’adhérer à la Coalition des syndicats des Travailleurs du MEMP (Co-SynTraMEMP) pour retrouver les noms de leurs organisations syndicales et leurs Secrétaires Généraux cités, vilipendés, … d’être suspendus.

Un mot pour conclure

Le Secrétaire Général du SYNAREB, Camarade Félix AVLESSI, invite ses militants et tous les enseignants au calme et à la persévérance par rapport au travail de sensibilisation et de mobilisation sur le terrain. Il leur demande de travailler pour la victoire de Co-SynTraMEMP. Cette coalition comporte les vrais leaders syndicaux du sous secteur MEMP. La famille que constitue la CGTB n’est pas une famille biologique où le chef n’a qu’à sa possession des bâtons pour sermonner ceux qui voient parfois autrement les choses que lui. Pour finir, nous invitons le Secrétaire Général de la CGTB à revenir en de meilleurs sentiments pour le bien de notre Confédération. Elle (CGTB) ne retrouvera pas sa lettre de noblesse dans les crises répétées comme c’est le cas ces dernières années.

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