Système éducatif hérité : le grand handicap à la productivité économique et l’industrialisation de l’Afrique, selon Samuel Kofi FANGNON

Politique

 L’Afrique demeure un continent sous-exploité et pauvre, mais pourtant immensément riche en ressources minières. L’héritage du système éducatif est l’un des facteurs clés qui justifie cet état de chose. Ce qu’a d’ailleurs épousé l’Ingénieur Mécanicien de profession, Samuel Kofi FANGNON. Dans une réflexion bien pointue, il a touché du doigt les dessous d’une Afrique qui peine à décoller sur le plan de l’industrialisation. A l’en croire, le système éducatif conçu par le colonisateur, surtout dans les pays francophones ne permet pas aux apprenants d’être autonomes, ou du moins d’être indépendants vis-à-vis du colonisateur. « Voilà pourquoi un ingénieur mécanicien formé dans les pays francophones est incapable de fabriquer des tracteurs agricoles, voilà pourquoi, un docteur en pharmacie formé dans les pays francophones est incapable de fabriquer un simple paracétamol, voilà également pourquoi, nos économistes bombardés des gros titres sur le continent ne savent rien sur le soubassement du développement économique de nos pays en Afrique », a-t-il fait remarquer. Il a émis l’exemple des pays d’Asie, notamment de l’Inde et de la Chine où la donne n’est pas la même. Dans ces pays, a-t-il justifié que dans ces deux pays, un ingénieur mécanicien doit pouvoir concevoir des machines agricoles, des vélos, des engins à deux roues, des motos tricycles, toute sorte de machine susceptible de maintenir ou d’accroître le développement économique de son pays.


La voie de l’industrialisation de l’Afrique


Selon l’Ingénieur Mécanicien, l’économie = Production. Ce qui permettra à l’Afrique de se hisser au rang des puissances du monde n’est que la production. « Tant que nous ne produirons pas ici sur le continent ce que nous mangeons, ce dont nous nous vêtons, nous demeurerons toujours des sujets pauvres », a-t-il martelé. La solution est toute simple. C’est de produire et de consommer localement. « Nous devons aller vers la mécanisation de l’agriculture et celà nécessite la formation des mécano-agricoles. Nous devons fabriquer ici sur le continent, des tracteurs agricoles, des machines de forages et tous les engins qui rentrent dans la production agricole. Nous devons former des capitaines d’industrie dans chaque pays de l’Afrique à fin d’amorcer l’industrialisation de l’Afrique. C’est pourquoi je propose la création des centres d’excellence en mécanique pour former 10.000 Ingénieurs mécaniciens / Polytechniciens dans chaque pays de l’Afrique question d’amorcer l’industrialisation de l’Afrique. Seule l’industrialisation de l’Afrique peut créer des emplois massifs à la jeunesse Africaine », a-t-il proposé.

Kofi Samuel FANGNON


Kofi Samuel FANGNON est un ingénieur mécanicien de profession. Il est le promoteur du projet d’industrialisation de l’Afrique avec un objectif de création de centre d’excellence en mécanique industrielle équipée des outils mécaniques de précision pour former les ingénieurs mécaniciens polytechniciens capables de fabriquer toutes sortes de machines et d’équipements sur place en Afrique.

Lire toute son analyse ci-dessous.

LE SYSTÈME ÉDUCATIF DOIT CHANGER EN AFRIQUE POUR ALLER VERS LA PRODUCTIVITÉ ÉCONOMIQUE

Chers compatriotes, Peuples d’Afrique,
En réalité, le système éducatif conçu par le colonisateur, surtout dans les pays francophones ne permet pas aux apprenants d’être autonomes, ou du moins d’être indépendants vis-à-vis du colonisateur. Voilà pourquoi un ingénieur mécanicien formé dans les pays francophones est incapable de fabriquer des tracteurs agricoles, voilà pourquoi, un docteur en pharmacie formé dans les pays francophones est incapable de fabriquer un simple paracétamol, voilà également pourquoi, nos économistes bombardés des gros titres sur le continent ne savent rien sur le soubassement du développement économique de nos pays en Afrique. Bref, la liste est longue, car nous avons des diplômés qui seraient incapables de proposer de véritables solutions pour sortir notre continent de la misère et de la pauvreté.
J’ai eu la chance inouïe de sortir du lot, grâce à ma formation d’ingénieur mécanicien en Inde.
-En inde et en Chine, un ingénieur mécanicien doit pouvoir concevoir des machines agricoles, des vélos, des engins à deux roues, des motos tricycles, toute sorte de machine susceptible de maintenir ou d’accroître le développement économique de son pays.
En inde et en Chine, un docteur en pharmacie doit pouvoir fabriquer des médicaments, voilà pourquoi aujourd’hui c’est l’Inde qui fournit l’essentiel des médicaments au monde entier. Idem, pour les économistes Indiens et Chinois, ils sont formés pour proposer des solutions idoines pour le développement économique de leurs pays respectifs. Pendant que nos économistes africains récitent à longueurs de journées des doctrines de la banque Mondiale et du FMI qui ne sont autres que des calculs d’indices statistiques. Je me pose parfois la question de savoir comment peut-on calculer le PIB (Produit Intérieur Brut) d’un pays qui ne produit rien sur son territoire ? Comment peut-on calculer le PIB (Produit Intérieur Brut) d’un pays qui importe de la nourriture, des biens et services de l’Occident et de l’Asie ? Au-delà, c’est quoi, l’économie, si nous ne produisons rien chez nous ?
Pour moi, l’économie = Production, tant que nous ne produisons pas suffisamment ce que nous mangeons, ni ce dont nous nous vêtons, notre économie est zéro bref inexistante. Voilà pourquoi nos économistes calculent toujours les indices de croissance de nos pays, mais qui ne se traduisent jamais dans l’assiette de la ménagère. Vous allez entendre chaque année que tel ou tel pays a une croissance de 5% ou de 6%, mais paradoxalement le taux de pauvreté de ce même pays ne recule jamais, pire encore, la pauvreté augmente exponentiellement. Alors, à quoi servent nos économistes bombardés de gros diplômes ?
Chers compatriotes, peuples d’Afrique,
Tant que nous ne produirons pas ici sur le continent ce que nous mangeons, ce dont nous nous vêtons, nous demeurerons toujours des sujets pauvres. Nous devons aller vers la mécanisation de l’agriculture et celà nécessite la formation des mécano-agricoles. Nous devons fabriquer ici sur le continent, des tracteurs agricoles, des machines de forages et tous les engins qui rentrent dans la production agricole. Nous devons former des capitaines d’industrie dans chaque pays de l’Afrique à fin d’amorcer l’industrialisation de l’Afrique. C’est pourquoi je propose la création des centres d’excellence en mécanique pour former 10.000 Ingénieurs mécaniciens / Polytechniciens dans chaque pays de l’Afrique question d’amorcer l’industrialisation de l’Afrique. Seule l’industrialisation de l’Afrique peut créer des emplois massifs à la jeunesse Africaine.

1 thought on “Système éducatif hérité : le grand handicap à la productivité économique et l’industrialisation de l’Afrique, selon Samuel Kofi FANGNON

  1. Wao j’aime ces têtes pensantes, audacieuses, pragmatiques, réalistes, nationalistes, panafricanistes, réformistes, progressistes. Je partage entièrement et de droit son point de vue.
    Notre Afrique heureuse, riche, organisée, solidaire, productrice, puissante d’hier est devenue misérable sous le couvert des traumatismes historiques, de la mauvaise gestions des indépendances, de la passivité et l’attentisme des populations. Mais rassurons nous et nourrissons nous de l’espoir que cette Afrique, jadis puissante et finalement déstabilisée intelligemment, se fera une nouvelle peau, place, renommée au concert des nations puissantes de demain où l’ordre markiaveliquement instauré sera renversé sous la nouvelle et contagieuse résurrection tendancieuse irréversible des tréfonds de son coma cauchemardesque par une prise en main de notre destin au moyen dune bravoure activiste inouïe.

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