Triste destin pour une mère de famille au quartier Adjago, dans la commune de Zè. Après une fausse couche et une opération à l’hôpital, elle a perdu la vie chez un guérisseur, faute de soins adéquats. Une histoire qui fait froid dans le dos et soulève des interrogations sur le choix de son mari.
Il a de cela deux semaines, la femme enceinte de sept mois, a commencé par saigner abondamment et se rend d’urgence à l’hôpital. Après plusieurs examens, les médecins n’ont pas le choix que d’opter pour une intervention chirurgicale pour retirer le bébé mort dans le ceins de la mère. L’opération se passait bien, mais elle devait rester sous surveillance médicale pour éviter des complications. Seulement, son mari a jugé que son séjour à l’hôpital a assez duré. Malgré les conseils des médecins et de la famille, il force sa sortie en signant une décharge où il prend l’entière responsabilité de cette décision.
De retour à la maison, l’état de santé de la femme se dégrade rapidement. Plutôt que de la ramener à l’hôpital, son mari l’emmène chez un guérisseur traditionnel. Les motifs ayant poussé le mari à ce choix sont inconnus mais toujours est-il que l’état de la femme s’est empiré et quand le mari réalise enfin la gravité de la situation, il est trop tard. Dans la nuit du dimanche 2 mars 2025, la mère de famille rend son dernier souffle avant même d’arriver à un centre de santé. Son corps est ensuite conduit en urgence dans son village natal à Savè et inhumé en moins de 24 heures, sans la présence de son mari, resté à Zè.