Université de Parakou : fin du port des tenues civiles pour les étudiants de la Flash

Société

La rentrée universitaire 2023-2024 s’annonce marquée par d’ambitieuses réformes à l’Université de Parakou, notamment au sein de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash). En effet, la doyenne de cette faculté, Clarisse Tama, a annoncé tôt le matin du lundi 18 septembre 2023, jour de la reprise des cours, la fin du port des tenues civiles pour les étudiants. Concrètement, les étudiants de la Flash-UP ne sont désormais plus autorisés à choisir librement leurs tenues pour se rendre en cours, ils devront adopter une tenue commune. Cette réforme, relayée par la presse universitaire « L’Étudiant Noir » sur sa page Facebook, vise à mettre un terme aux perturbations qui ont malheureusement persisté au sein de cette faculté. ‹‹ Notre entité est considérée comme celle du désordre. ››, a regretté la doyenne.

La doyenne de la Flash-Up



Cependant, avant qu’une note administrative officialise cette réforme, elle suscite déjà des réactions divergentes parmi les internautes. Alors que certains estiment qu’elle est nécessaire, d’autres remettent en question le motif avancé. « Je me demande si c’est le port d’uniforme qui va arrêter le désordre dont on s’est servi comme argument. », a déclaré Siméon Boni en réaction à la publication du journal « L’Étudiant Noir ». Il a ajouté : «[…] se servir du motif de désordre pour imposer le port d’uniforme dans une faculté, une faculté classique en plus, je doute que ce soit le moyen le plus sûr pour éradiquer le désordre dont on se sert comme motif. Si on me parlait d’autres arguments, je comprendrais.»


Roméo AGBANVO

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