L’homme au centre de cette tempête médiatique, Balthazar, récemment arrêté, a brisé le silence pour la première fois, en envoyant un message fort aux hommes concernés par l’infidélité de leurs épouses. Visiblement, ce haut cadre équato-guinéen ne se reproche pas grande chose. Dans un audio à lui attribué par certains influenceurs de son pays, il a essayé de justifier son acte
Depuis sa garde à vue, Balthazar a déclaré : «Actuellement, je suis en garde à vue juste parce qu’on veut faire des examens pour vérifier si je ne suis pas atteint d’une maladie contagieuse. Moi j’ai confiance en moi. Mais parmi les femmes, s’il y a une qui me contamine, je vais porter plainte contre elle.Et je serai libre parce que des gens ont sali mon nom. Sinon, ceux qui disent que je vais pourrir en prison, ils doivent savoir que l’adultère n’est pas condamné chez nous. Voilà ce que vous devez savoir. Ce n’est pas moi qui ai publié les vidéos. C’est juste une colère. Même si on me relâche pour quelque temps, je suis obligé de quitter le pays. Parce que ma vie est en danger. Il continue:<< Sachez que les vidéos sont claires. Il n’y a aucune femme qui a été forcée, et il n’y aura pas de plainte venant de ces femmes. Tout simplement parce qu’il y a des pièces à conviction. Elles-mêmes savent qu’elles sont filmées et elles se laissent aller. Il n’y a pas eu de manipulation spirituelle.Je n’ai forcé aucune femme, et elles ne sont pas mineures. Les hommes, ce qui pousse vos femmes à vous tromper, c’est le manque d’attentionPrenez soin d’elles. Parce qu’apparemment, vous les mariez et vous les déposez à la maison comme des télés. Vous vous contentez de courir derrière les femmes qui sont dehors. Voici ce que ça provoque. Donc je pense que vous devez leur accorder de l’attention. Ce sont les petits détails qui comptent. Je n’ai pas de médicament. Vous devez vous rendre compte de comment vous négligez vos femmes à la maison ».
Pour rappel, l’affaire a éclaté après la publication de vidéos montrant des relations intimes que Baltazar a eues avec plusieurs femmes des sommités de l’Etat, dont l’épouse du directeur de la Sécurité présidentielle, la femme du procureur général, la fille du directeur général de la Police, et les épouses de plusieurs ministres, y compris celle du ministre de la Santé, Oburu.
Plus scandaleux encore, l’homme n’a pas épargné sa propre famille, séduisant la femme de son petit frère et l’épouse enceinte de son oncle.
Bérenger HOUNHOUEGNON